Dans les entreprises où la consommation électrique est importante, l’autoconsommation individuelle solaire est un excellent moyen de se protéger de la volatilité des prix de l’électricité.

Par ailleurs, l’Etat français propose un cadre réglementaire de plus en plus attractif pour permettre d’accélérer les projets de production d’énergie renouvelable et ainsi aider les entreprises et industriels à faire face à la crise énergétique.

Enfin, dans un contexte de pression croissante sur les questions de la RSE en entreprise, l’autoconsommation répond aux enjeux de transition énergétique et décarbonation attendus par les parties prenantes des entreprises, grâce à la production d’énergie verte.

C’est pourquoi, à l’instar de nos clients Color Foods, Groupe Cheval ou Laboratoires Boiron, de plus en plus d’entreprises ont recours à la consommation de leur propre production d’énergie, et développent des installations photovoltaïques sur leurs lieux d’implantation.

Quelle est la différence entre Autoconsommation Individuelle et Autoconsommation Collective ?

On parle d’autoconsommation individuelle lorsque l’installation solaire est située sur le site de consommation de l’électricité par l’entreprise. Cela permet donc une consommation directe de l’énergie produite.

L’autoconsommation collective regroupe la production d’une ou plusieurs installations solaires (pour une capacité allant jusqu’à 3 MWc) et est partagée entre plusieurs consommateurs proches physiquement.

Installations individuelles : faut-il privilégier l’autoconsommation totale ou avec revente de surplus ?

L’autoconsommation individuelle se décline en plusieurs configurations :

  • Autoconsommation totale
  • Autoconsommation avec revente de surplus

L’autoconsommation totale

Dans ce cas de figure, l’installation solaire (les panneaux photovoltaïques) est dimensionnée pour que la totalité de la production électrique soit consommée sur le site. Il n’y a pas de réinjection du surplus de production sur le réseau public.

L’intérêt est qu’on est sur un contrat gré à gré avec le prestataire de l’installation solaire et celle-ci est directement raccordée au TGBT (tableau général basse tension) de l’entreprise consommatrice. Le délai de mise en place est rapide, avec simplement un dépôt de permis de construire.

Cette solution est avantageuse si votre consommation électrique est stable sur le temps avec peu de variation entre les jours de semaine et le week-end. Néanmoins la taille de la centrale électrique sera limitée à celle disponible de votre entreprise et donc souvent produira peu, avec un moindre impact sur votre facture totale : en moyenne de 5 à 15% de la consommation totale du site.

L’autoconsommation avec revente de surplus

En autoconsommation individuelle, et si votre entreprise dispose de beaucoup de foncier, (parking, sol, toiture…), il peut être plus intéressant de construire une installation solaire plus grande et de consommer seulement une partie de la production électrique.

Dans ce cas, le surplus de production pourra être injecté dans le réseau et recevra un tarif dédié. Ce mécanisme permet d’augmenter la part d’énergie décarbonée produite et consommée sur place, jusqu’à 30% de la consommation globale du site, et de tirer un revenu additionnel de la revente de surplus.

Comment valoriser la réinjection du surplus ? Schéma de fonctionnement d’une centrale en autoconsommation solaire

Comment valoriser la réinjection du surplus ? Schéma de fonctionnement d’une centrale en autoconsommation solaire

Quels sont les modes de valorisation de l’énergie pour mon projet d’autoconsommation avec revente ?

L’Etat a distingué 2 modes de valorisation selon que la taille de l’installation est supérieure ou inférieure à 500kWc :

  • Pour les « petites » centrales, dont la puissance est inférieure à 500kWc, on parle de guichet unique ou guichet ouvert. Les conditions de revente sont souples et le tarif est garanti pendant 20 ans. Le prix de rachat est fixé par arrêté tarifaire et se monte à 114,60€/MWh au 1er novembre 2022. Attention, ce dispositif ne concerne que les centrales en toiture ou ombrières de parking.
  • Pour les centrales plus importantes, supérieures à 500kWc, tous projets sont admissibles : toitures, ombrières de parking ou centrales au sol. La CRE (Commission de Régulation de l’Energie) organise des appels d’offre chaque année et la valorisation est composée de deux éléments :
    • une prime sur l’électricité consommée directement sur site
    • le reste valorisé à 50€/MWh (auquel il faut déduire des frais d’agrégation pour la vente sur le réseau), dans la limite de 50% de la production annuelle de la centrale.

Il est tout à fait possible de combiner différents mécanismes sur le même site et de faire évoluer la dimension de sa centrale. Cela permet par exemple d’avoir rapidement une première installation et de développer ensuite une centrale plus puissante.

Tarifs de revente de l'électricité fixés par la CRE et le journal officiel

Cadre réglementaire pour la valorisation de l’énergie

Les alternatives à l’autoconsommation individuelle pour les entreprises

Une entreprise peut parfois être une consommatrice d’énergie importante et pourtant ne pas disposer de la surface nécessaire au développement de l’autoconsommation sur son site.

Si vous vous trouvez dans cette situation et que vous souhaitez néanmoins consommer une énergie verte, Vous pouvez recourir à des contrats d’achat direct avec un producteur, on parle de « corporate PPA ».

Vous avez une surface d’entreprise à valoriser et vous vous intéressez à la production d’énergie verte ? Contactez nos experts solaire pour une étude de votre projet !

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