CVE, producteur indépendant d’énergies renouvelables français, inaugure aujourd’hui la centrale photovoltaïque de Terres Neuves 2, située sur le site du CNPP, à cheval sur les communes de Saint Etienne-sous-Bailleul et de La Chapelle Longueville. Le projet a été développé par Q ENERGY (anciennement affilié au groupe RES), acteur majeur du secteur des énergies renouvelables, et vendu à CVE en 2020.
Deuxième tranche de la centrale solaire de Terres Neuves déjà développée par Q ENERGY et première centrale au sol à rentrer en exploitation en Normandie pour CVE, elle témoigne de la volonté du groupe CVE de se développer dans cette région avec des projets de territoire, respectueux de l’environnement et de la biodiversité, en privilégiant la réhabilitation de sites anthropisés ou des toitures et ombrières.
Une centrale de 13,3 MWc pour alimenter en énergie verte 6 400 habitants
En exploitation depuis le mois de juin 2021, la centrale photovoltaïque de Terres Neuves 2 affiche une puissance de 13,3 mégawatts crête (MWc). Elle produit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 6.400 habitants, pour une surface occupée de 6,8 hectares.
Située sur le site du Centre National de Prévention et de Protection, la centrale a initialement été développée par RES (désormais Q ENERGY), qui l’a cédée au groupe CVE en 2020. Ce dernier en a assuré la construction, sur un terrain non cultivable, et l’exploitera pour une durée de 30 ans.
Un plan de gestion environnemental pour préserver la biodiversité
Un plan de gestion environnemental a été mis en place pour préserver la biodiversité aussi bien pendant les travaux de construction que dans la durée de l’exploitation de la centrale. Ce plan implique des mesures telles que la conservation des boisements autour du site, le respect d’un calendrier écologique pendant les travaux pour limiter les impacts sur la faune locale et la mise en place de vastes zones d’évitement pour la protection de la faune et de la flore. De même, un plan de limitation de la dispersion d’espèces exotiques envahissantes a été assuré pendant les travaux, ainsi que l’installation d’une clôture spécifique à grande maille et ouverte au sol pour autoriser le passage de la petite faune. Enfin, l’entretien de la centrale sera effectué par de l’ecopâturage et un suivi de la biodiversité (faune et flore) sera réalisé par un bureau d’étude pendant toute la durée de l’exploitation.
« Le respect de l’environnement et l’ancrage territorial sont le fil rouge de tous nos projets, en France comme à l’international. Nous sommes fiers d’exploiter cette nouvelle centrale solaire dans le respect de la faune et de la flore locale. Les énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque, ne cessent de gagner du terrain. Notre ambition est de disposer d’une puissance installée de 2 GWc à horizon 2025. C’est à nous d’accompagner ce développement de façon vertueuse et éco–responsable », indique Frédéric Fortin, Directeur du développement commercial et des partenariats chez CVE.
« Nous sommes heureux de voir la concrétisation de ce projet porté par nos équipes en partenariat avec les acteurs engagés du territoire : les élus, les collectivités territoriales ainsi que les Agglomérations de Seine Normandie et Seine Eure. En continuité du projet Terres Neuves 1 développé, construit et mis en service par nos équipes en 2019, Terres Neuves 2 vient conforter notre position d’acteur incontournable de la filière solaire en Normandie, avec un ancrage territorial fort. » ajoute Céline Spitzhorn, Directrice Solaire de Q ENERGY.
Un projet de territoire
L’Agglo Seine-Eure et Seine Normandie Agglomération, les 2 communautés d’agglomération sur lesquelles la centrale est située, ont œuvré tout au long du développement du projet pour en assurer la bonne réussite.
Ce projet, le premier sur son territoire, est soutenu par l’Agglo Seine-Eure. Elle souhaite en effet encourager et participer à l’émergence de projets similaires sur son sol, en phase avec sa politique de transition énergétique. Cette centrale participera à l’atteinte de l’objectif ambitieux que la collectivité s’est fixé : devenir un territoire à énergie positive d’ici 2050.
Si la mise à disposition du foncier est à titre privé (le terrain appartenant au CNPP), les agglomérations percevront néanmoins la fiscalité propre au projet, notamment l’IFER (impôt forfaitaire des entreprises de réseaux).
En tant que propriétaire du site, Guillaume Savornin, Directeur général du CNPP précise encore « CNPP se réjouit de la continuité de ce projet qui fait suite à Terres Neuves 1. Nous sommes très fiers d’accueillir le plus grand parc solaire de Normandie qui contribue à la réduction de l’empreinte carbone au regard des enjeux climatiques. C’est une vraie signification pour un acteur de la maîtrise des risques comme nous. ».