Marseille, le 11 mars 2021 – Producteur indépendant français d’énergies renouvelables, le groupe CVE a connu une année 2020 riche en croissance et en nouveaux projets, en France et dans le monde. CVE développe une vision originale : une production décentralisée de l’énergie, et un modèle de vente directe aux fournisseurs, entreprises et collectivités. Durant l’année 2020, marquée par la crise sanitaire et économique, cette approche a prouvé sa pertinence. CVE permet à ses clients de se fournir en énergies renouvelables, produites localement, mais aussi de mieux maîtriser, sur le long terme, le coût de leur consommation d’énergie : autant de points forts en cette période de bouleversements.

Une croissance régulière, basée sur trois types d’énergie renouvelables

Créé en 2009, CVE produit trois types d’énergies renouvelables :

  • une électricité d’origine photovoltaïque
  • une électricité d’origine hydroélectrique
  • un gaz vert issu de son activité de méthanisation.

En 2020, le parc du groupe a enregistré une croissance de 50%, passant de 294 à 440 MW. La production a augmenté de près de 60% pour s’établir à 729 GWh, soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ville de près de 320 000 habitants.

Parallèlement, le chiffre d’affaires de vente d’énergie de CVE n’a progressé que de 17 %, passant de 32 M€ en 2019 à 37,4 M€ en 2020, du fait des décalages des mises en services de 2020 principalement liées au COVID. Le chiffre d’affaires en année pleine du parc en exploitation et en construction augmente lui de 27% sur la période, pour atteindre 76 M€.

Les effectifs ont, de leur côté, augmenté de 30% en 2020, et le groupe a désormais passé le cap des 200 collaborateurs dans le monde. La croissance des effectifs se poursuivra en 2021, et atteindra à nouveau 30%.

 

En France : succès de l’offre RespeeR et fort développement de l’activité biogaz

  • RespeeR constitue l’une des offres phares de CVE: il s’agit d’une solution de fourniture d’électricité verte pour les fournisseurs, les entreprises et les collectivités qui se décline en deux offres :
    • Le PPA » (Power Purchase Agreement). Ce contrat de long terme entre un producteur d’énergie photovoltaïque et un consommateur d’énergie offre deux avantages essentiels au client : d’une part, se prémunir contre la volatilité des prix de l’énergie. Et d’autre part, consommer une énergie verte produite en France et bénéficiant de garanties d’origine.
    • L’autoconsommation : avec cette offre encore plus « proche », le groupe CVE installe sur le site du client un générateur photovoltaïque (par exemple, sur des toitures, ou des ombrières de parkings). Ensuite, la production de la centrale est mise à la disposition du client, en amont du compteur.

De plus en plus plébiscitée, cette solution a permis au parc photovoltaïque de CVE en France de progresser en 2020. Ce développement se poursuit, grâce à l’entrée en exploitation de plusieurs nouvelles centrales. Notamment à Ur (Pyrénées-Orientales), aux Mées (Alpes-de-Haute-Provence), et à Bissey (Saône-et-Loire).

En parallèle, les études d’impact ont été finalisées, et les dépôts de permis de construire en cours, pour deux nouveaux projets : la centrale de Mallemort, destinée à approvisionner les habitants de la Métropole Aix-Marseille, et la centrale développée en partenariat avec le distributeur et fournisseur d’énergie Gedia, qui permettra d’alimenter le territoire de Dreux en énergie verte locale.

Enfin, des études d’ingénierie ont été lancées pour la réalisation d’une centrale en autoconsommation dans le bâtiment J1 du Grand Port Maritime de Marseille.

 

  • L’activité biogaz a, elle aussi, connu une forte accélération en 2020 en France, puisque le parc a progressé de 45%. Trois nouvelles centrales se trouvent actuellement en construction : Equimeth (Seine-et-Marne), Saint Antoine de Breuilh (Dordogne) et Montbrison (Auvergne-Rhône-Alpes). Les deux premières centrales entreront en exploitation courant 2021, la troisième au 1er semestre 2022. Par ailleurs, 14 contrats de vente du biométhane ont été signés sur des unités en fin de développement.

En amont, l’activité de collecte de déchets organiques, a conclu sa 2ème année pleine d’exercice avec plus de 100 000 tonnes sécurisées. Enfin en aval, l’activité RégeneR de valorisation de nos engrais organiques a contracté plus de 33 000 hectares de conventions d’épandage auprès de 250 exploitations agricoles.

 

A l’international : fort développement en Afrique et en Amérique du Nord

  • En Afrique : poursuite du développement, nouvelles centrales et ouverture d’une filiale en Afrique du Sud.

– En Afrique du Sud, CVE exploite aujourd’hui trois centrales photovoltaïques : Pick’n Pay, depuis 2019, et, depuis 2020, Viking Park 1&2 et Mega Park. L’énergie produite par ces centrales est vendue directement à l’entreprise Spear au travers de l’offre RespeeR. CVE crée actuellement une filiale en Afrique du Sud, pour poursuivre son développement dans ce pays à fort potentiel.

Au Kenya, CVE développe un projetde centrale de 52 MW à l’ouest de Nairobi. L’acquisition du foncier est en cours de finalisation, tout comme la négociation du contrat d’achat d’énergie avec Kenya Power and Ligthing Company.

– Au Sénégal, la centrale solaire du groupe agro-industriel Kirene entrera en construction en mars 2021. A travers l’offre RespeeR, elle fournira près de 30% des besoins en énergie de son usine de production. CVE développe en parallèle un projet de centrale microgrid (production et stockage d’électricité solaire) avec l’Agence d’Aménagement et de Promotion des Sites industriels (APROSI) mis en service en T1 2021.

 

  • Aux Etats-Unis : un doublement des effectifs pour nourrir d’importantes ambitions

En 2020, dans le cadre du programme SMART et après trois années de développement, six centrales ont été construites dans le Massachusetts, pour un total de 31,8 MW. Trois de ces centrales sont entrées en exploitation (Russel, Westport et Peru) depuis le début de l’année, pour un total de 11,8 MW.

Les trois autres centrales, en attente de raccordement au réseau, entreront en exploitation en 2021. Par ailleurs, les travaux de construction ont démarré pour deux autres centrales : les projets Torpedo et Apollo, représentant une puissance cumulée de 4,2 MW, intégrant pour l’un d’entre eux une solution de stockage d’une capacité de 1,3 MWc.

CVE nourrit de fortes ambitions aux Etats-Unis, et prévoit d’atteindre un parc de plus de 350 MW à horizon 2025, contre un peu moins de 40 MW aujourd’hui. Pour soutenir ce développement, l’équipe de CVE en Amérique du Nord a doublé en 2020, et compte aujourd’hui 18 collaborateurs.

« 2020 a été, pour nous comme pour l’ensemble des acteurs économiques, une année atypique, affirme Pierre de Froidefond, co-fondateur de CVE aux côtés d’Hervé Lucas. Nos équipes ont su faire preuve d’adaptabilité, de résilience. C’est grâce à cela que nous avons pu garder le cap de développement que nous nous étions fixé. Nous avons également pu compter sur la confiance et l’appui solide de nos partenaires, au premier rang desquels ICG qui a investi 100 m€ pour financer notre plan de développement. Tous nous ont permis de poursuivre nos recrutements, nos projets, nos chantiers et de limiter l’impact de la crise. Nous démarrons 2021 avec détermination, dans un contexte où la pertinence de notre offre apparaît plus clairement que jamais. »

 

D’ici 2025, CVE prévoit de multiplier par 5 sa capacité installée pour atteindre 2,3 GW, dont plus de 55 % seront déployés à l’international.