Annonce d’un partenariat entre le GPMB et le groupe Cap Vert Energie (CVE) pour développer un projet de méthanisation dans le cadre du projet Port à Énergie et à Économie POSitives
Bordeaux, le 11 octobre 2017 – Le Grand port maritime de Bordeaux et Cap Vert Energie ont annoncé ce jour avoir noué un partenariat pour développer une unité de méthanisation sur le périmètre du port. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du projet PÉÉPOS, Port à Énergie et à Économie POSitives, initié par Bordeaux Port Atlantique et qui a pour objectif d’accompagner la transition énergétique de l’ensemble des acteurs évoluant sur la zone industrialo-portuaire. Cette unité de méthanisation permettra de produire une énergie renouvelable sur le foncier du GPMB. Le biométhane produit sera réinjecté dans le réseau de transport et directement valorisé pour les usages les plus proches (process industriels, mobilité verte).
Pour Cap Vert Energie, acteur engagé dans la structuration de la filière biométhane en France, le développement d’une unité de méthanisation sur le périmètre du GPMB répond aux enjeux énergétiques et environnementaux du territoire et s’intègre parfaitement dans le projet PÉÉPOS qui porte l’ambition de développer le « port du futur ». Les ports maritimes, qui agissent en interaction avec les territoires urbains, concentrent en effet de nombreuses activités logistiques et industrielles qui émettent des quantités importantes de sous-produits organiques (comme par exemple les silos céréaliers). Au cœur de la transition énergétique, la méthanisation illustre parfaitement l’économie circulaire à la croisée de trois métiers : le traitement des matières organiques, la production d’énergies renouvelables consommées localement, et l’agronomie avec le retour à la terre du digestat.
Cap Vert Energie a pour objectif d’atteindre d’ici 2022 une puissance installée de 18MWe pour valoriser 600 000 tonnes de matière organique / an. Le groupe compte aujourd’hui une unité en exploitation, une unité en construction et une quinzaine de projets à l’étude en injection de biométhane pour une capacité de production équivalente à 14 MWe (3 500 m3/h de biométhane).